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La violence ou la
menace physique ne sont pas nécessaire pour que les
faits soient qualifiés de viol ou d'agression
sexuelle, elle est même très rarement utilisée. La
plupart du temps le violeur agit par surprise,
chantage, menace verbale, emprise, manipulation ou
contrainte. D'ailleurs, 80 % des viols sont commis
sans violence physique par un membre de la famille
(père, frère, cousin, oncle) ou un membre de
l'entourage (professeur, éducateur, ami, petit ami).
Lorsqu'il y a un lien de parenté, on parle d'inceste.
Le viol touche tous les milieux sociaux-professionnels, y compris les plus élevés. En dehors des
rares cas de viols commis par de dangereux
psychopathes ou des cas sociaux, le profil type du
pédophile est "le bon père de famille" au
sens juridique, c'est à dire un homme au dessus de
tout soupçon : un homme intelligent, apprécié de
tous, l'air tout à fait équilibré, qui inspire
respect, sympathie et confiance. Il n'est pas
forcément beau mais c'est souvent un séducteur
charismatique. Il réussi à s'infiltrer dans la
cellule familiale qui lui accorde une telle
confiance qu'elle n'hésite pas une seconde à lui
confier son enfant, qui est lui-même sous l'emprise
et sous le charme de sa personnalité. S'il en était
autrement, personne ne lui confierait des enfants.
C'est en réalité un pervers et un dangereux
manipulateur et tous tombent des nues en
apprenant la vérité. Parfois, la famille et les amis
sont dans le déni, tant cela leur parait impossible
d'envisager un homme si respectable et si
merveilleux comme un monstre. |
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La honte et la culpabilité, mais aussi l'ambivalence
et l'incompréhension sont des sentiments qui ne
quittent jamais la victime car malgré les viols et
la souffrance qu'il nous inflige, il est naturel de
continuer à éprouver de l'affection ou de l'amour
pour son bourreau et ne pas vouloir qu'il se
retrouve en prison « par notre faute ». On se
retrouve alors tiraillé par des sentiments
contraires qui nous dépassent : d'un côté, on
voudrait que les viols cessent mais de l'autre, on a
terriblement peur de le dénoncer ; peur de ne pas
être cru ou pire encore, d'être rendu responsable de
ce viol, d'autant qu'après, on devient rebelle,
asocial, on se met à faire n'importe quoi et face à
notre respectable violeur, on a peur d'avoir perdu
toute crédibilité. Et surtout, on se dit que si on
parle, on risque de faire éclater la famille,
provoquer un divorce, pire encore, de l'envoyer en
prison et ainsi de victime on deviendrait
bourreau...impensable !
Cet amour incompréhensible, paradoxal et ce désir de
protéger l'agresseur rappelle le syndrome de
Stockholm, qui a pu être observé à de nombreuses
reprises : les victimes de prise d'otage ou
d'enlèvement vont s'interposer entre les truands et
les forces de l'ordre, puis, une fois libérées,
prendre leur défense en refusant de témoigner contre
eux, et iront même les voir en prison comme s'il
s'agissait d'amis ! Le syndrome de Stockholm
correspond à un aménagement psychologique d'une
situation hautement stressante, dans laquelle la vie
de l'agressé (otage, victime) est en danger.
L'apaisement de leur angoisse est trouvé dans
l'identification à l'agresseur. C'est pourquoi
désormais les otages sont soigneusement mis à
l'écart, parfois pendant plusieurs jours, pour une
"reprise en main" et éviter le développement de ce
syndrome. Traditionnellement, on utilise le terme de
syndrome de Stockholm pour les victimes de prise
d'otage ou d'enlèvement, mais je pense qu'on peut
légitimement l'étendre aux mineurs victimes de viol,
du moins tant qu'elles restent sous l'emprise de
leur pédophile. A ce syndrome peut se rajouter le
complexe d’œdipe qui consiste pour les petites
filles à désirer inconsciemment, coucher avec leur
père et tuer leur mère. Si ce sentiment est tout à
fait banal et légitime, en revanche, il n'est pas
question pour l'adulte de céder, au risque de créer
un grave traumatisme chez la jeune fille, surtout si
elle n'a pas encore atteint la maturité sexuelle,
malgré parfois des apparences trompeuses.
On mesure bien toute la complexité de la relation
qui se crée entre la victime et son agresseur. Et
c'est cela qui est profondément destructeur : car ce
qui est terrible quand on est victime, c'est qu'on
pressent bien que notre attitude et notre ressenti
ne correspond pas à ce qu'il devrait être
objectivement, c'est ce qui nous plonge dans
l'incompréhension, la honte, la colère contre nous
même et la culpabilité. En réalité, on s'invente une
histoire d'amour pour rendre la situation
supportable. Le pervers est intelligent et fin
stratège : il met tout en œuvre pour nous faire
croire à cette histoire. Il se sert de notre
malléabilité, notre crédulité d'enfant ou
d'adolescent pour nous faire croire n'importe quoi
et ainsi faire de nous son objet sexuel.
Un joli film montre merveilleusement bien ce
sentiment de paradoxe et d'ambivalence ressenti par
la victime face à son violeur : « le silence des
églises » avec Robin Renucci et Robinson
Stévenin. Lorsqu'on regarde ce film, vu de
l'extérieur à l'âge adulte, la manipulation perverse
de l'agresseur saute aux yeux et nous met mal à
l'aise, mais lorsqu'on est un enfant ou un
adolescent, et qu'on vit cela de l'intérieur, on se
sent tout naturellement complice et coupable, alors
on ne peut que se taire et avoir honte. Ce film
plein de tact et sans fausse note, décrit
parfaitement la réalité.
C'est toute cette culpabilité, cette honte, ce
secret, ce tabou qui entoure le viol qui en fait une
blessure si particulière, si difficile à avouer et
donc à cicatriser et qui nous empêche de parler et
de porter plainte : seulement 10% des victimes
parviennent à porter plainte. |
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Pourquoi cette absence de réaction ?
La victime ne réagit pas, ne se défend pas car le
viol crée un état de choc : le cœur se met à battre
très vite, si vite que le cerveau, incapable de
gérer tant de stress « débranche », il crée un court
circuit dans ta tête et cela fait comme si tu
n'étais plus là. Cet état est bien connu des
médecins et psychologues : il s'appelle l'état de
sidération. La victime n'a plus de sensation et
forcément plus aucune réaction. Elle a alors un
sentiment d'irréalité et devient comme spectatrice
(en psychologie cet état s'appelle la
dissociation). La sidération est un blocage
total qui protège de la souffrance en la distanciant
et en la bloquant. Voilà pourquoi il est
impossible de réagir, mais cette absence de réaction
ne doit en aucun cas être assimilée à un
consentement. Plus tard en y repensant, la victime
"oubli" cet état de sidération, elle ne retient que
cette détestable sensation de s'être laissé faire et
de fait, se sent complice, ce qui crée un sentiment
de culpabilité et d’incompréhension.
Ce n'est pas parce que tu ne réagis pas que cela
donne le droit à ton agresseur de te violer.
Pour t'en persuader, prends l'exemple des enfants
battus : bien souvent les enfants battus se laissent
martyriser sans réagir (pire encore, ils aiment
leurs parents et pensent qu'ils ont mérité leur
châtiment car dans leur tête, les parents sont bons
et n'agissent que pour leur bien). Pour autant, leur
absence de réaction autorise t-elle la maltraitance
? Malheureusement, tous les parents ne sont pas des
gens bons et bienveillants et personne n'a le droit
de maltraiter un enfant, ni de le violer. Aucune
raison, aucune excuse ne peut justifier un tel acte.
Être confronté à des sentiments aussi troubles et
contradictoires, à l'âge où tu es en pleine
construction de ta personnalité peut provoquer un
cataclysme, un raz-de-marée dévastant tout sur son
passage. C'est pourquoi les conséquences
psychologiques et les séquelles sont aussi
traumatisantes et destructrices. |
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Le viol n'est pas uniquement un rapport sexuel non
consenti, c'est surtout un broyeur psychologique qui
détruit tout sur son passage : ton insouciance, ta
joie de vivre, tes rêves et même ta personnalité.
Beaucoup de gens minimisent la gravité du viol, or
je rappelle qu’il s'agit d'un crime d'un point de
vue judiciaire, suite auquel certaines victimes se
suicident.
L'état de sidération
ne concerne pas uniquement les victimes de viol. Il
concerne également les victimes de guerre,
d'agression ou d'accident. Dés lors que le stress
devient insupportable au point de faire « disjoncter
» le cerveau, il y a état de sidération. Si cet état
est bien utile sur le moment car il te sauve la vie
en évitant la crise cardiaque, le problème c'est
qu'en « disjonctant », le cerveau ne traite pas
l'information qui reste ainsi piégée en l'état dans
le subconscient. Cela aura pour conséquence de
faire revivre à la victime encore et encore le
calvaire de son viol, soit sous forme de flash-back,
soit en revivant uniquement le sentiment d’extrême
angoisse éprouvé à ce moment là, suivit de l'état de
dissociation, sans pour autant rattacher cette
sensation au viol. C'est le stress
post-traumatique qui a des répercussions
psychologiques très graves et entraîne un ou
plusieurs des symptômes suivants : repli sur soi
pouvant aller jusqu'au mutisme, sentiment d’extrême
angoisse, spasmophilie, dépression, sentiment
d'irréalité (dissociation), troubles du
comportement, comportement violent et agressif
envers les autres ou envers soi même pouvant aller
jusqu'à l'automutilation ou la tentative de suicide,
comportement dangereux, alcoolisme ou toxicomanie,
anorexie ou boulimie, maladies somatiques comme des
douleurs ou maladies de peau. Le corps s’exprime par
la maladie qui n'est autre que le "mal-à-dire" : à
défaut de mots, le corps utilise les maux pour le
dire.
Voilà pourquoi la victime va si mal à la suite d'un
viol sans forcément comprendre pourquoi elle va si
mal, ni relier cela à son agression, surtout si elle
n'a pas conscience que c'est un viol (le déni) ou
n'en n'a pas le souvenir. Cet état va perdurer
jusqu'à que l'information soit enfin traitée par le
cerveau, c'est-à-dire sortir du subconscient pour
devenir conscient. Cela peut durer de nombreuses
années, c'est pourquoi il est ESSENTIEL de suivre
une psychothérapie ou de consulter une
association d'aide aux victimes pour ne pas
laisser le mal s'enkyster et pour exorciser
l'agression et son cortège de symptômes
(voir
liste des associations d'aide aux victimes en liens).
Si l’entourage constate un brusque changement d’attitude : un repli sur soi chez un enfant habituellement agité, ou à l'inverse un comportement agressif chez un enfant doux, cela peut être symptomatique d'une souffrance intérieure, voir d'une maltraitance (pas nécessairement de nature sexuelle). La connaissance de tels faits impose,
bien entendu, de les dénoncer auprès de l'aide
sociale à l'enfance ou de la justice. Si un adulte
reçoit la confession d'un enfant ou un adolescent,
il faut qu'il prenne conscience de l'effort et du
courage que cela lui a demandé et de la marque de
confiance dont il fait l'objet et à laquelle il doit
se montrer digne. Ainsi il est très important de ne
pas remettre sa parole en doute, le traiter de
menteur, minimiser les faits ou pire encore le
culpabiliser, il faut au contraire l'écouter
attentivement, prendre sa parole au sérieux en lui
disant : "je te crois et je vais tout faire pour que
cela s'arrête".
L'association reçoit
beaucoup de mails et de témoignages :
presque toutes les personnes qui font appel à nous
sont des adultes, ce qui démontre à quel point la
période de déni peut être longue. Le déni
c'est ne pas vouloir croire en l'évidence ou
l'enjoliver, un peu comme si tu mettais un joli
voile rose sur la réalité qui la déformait en la
rendant plus supportable (il est tellement plus
commode de se représenter une histoire d'amour
plutôt qu'un viol, d'autant que le
pervers-manipulateur a tout fait pour t'en persuader
et t'endormir avec de belles paroles !). De temps en
temps tu soulèves le voile, tu as un éclair de
lucidité mais la réalité est si sordide, si
insoutenable que vite tu remets ton voile. Cette
vérité, même si elle est dure à entendre n'en n'est
pas moins nécessaire, car malheureusement enjoliver
la vérité n'empêche pas les symptômes de stress
post-traumatique, bien plus difficile à soigner en
période de déni, car si ton esprit n'a pas compris
ce qu'il se passait, ton corps lui a bien compris et
peut réagir violemment.
Enfin, beaucoup d'internautes nous disent : "je ne
peux pas porter plainte car j'ai pris de la drogue
ou de l'alcool, j'ai une sexualité débridée ou bien
encore j'ai fais un séjour en hôpital psychiatrique
et on ne me prendrait pas au sérieux, on penserait
que je suis dévergondé et ma plainte ne serait pas
entendue". Ce que tu penses être une faiblesse dans
ton dossier est au contraire la preuve d'un état de
stress post-traumatique. Ce comportement est la
conséquence du viol et non la cause. Les
expert-psychiatres, s'ils sont compétents ne s'y
tromperont pas et ne te jugeront pas (dans le cas
contraire c'est qu'ils n'ont rien compris, et il
serait préférable qu'ils changent de métier !).
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Il est parfaitement possible d'avoir une vie
sexuelle épanoui après un viol
car il n'y a aucune comparaison possible entre une
étreinte amoureuse, qui est un acte d'amour,
d'échange sensuel plein de respect et de tendresse,
avec un viol qui est tout le contraire, c'est-à-dire
un acte de violence ou d'abus de pouvoir
visant à renier totalement la personnalité de
l'autre pour l’assujettir à ses propres désirs. Cela
serait comme vouloir comparer l'offrande d'un cadeau
avec un vol ou un cambriolage ! Pour le pervers,
l'autre n'est pas un individu pensant et ressentant,
c'est un simple objet qu'il peut s'approprier comme
bon lui semble.
Cependant, il est possible de passer par une
période difficile, parfois juste après le viol,
parfois des années plus tard, ce qui rend le lien
moins évident. Il est possible d'avoir des
flash-back en plein milieu de l'acte, ce qui
empêche de poursuivre, mais d'autre fois, c'est le
corps qui parle et là le lien est très difficile à
faire, surtout si cela survient des années après.
Ainsi, il est possible que le vagin se contracte au
point de se verrouiller totalement ou partiellement
malgré le désir, ce qui rend un acte sexuel
absolument impossible. C'est le vaginisme,
qui est extrêmement douloureux et dont l'origine est
dans ce cas, liée au traumatisme du viol. Plus
rarement, certaines personnes ont des troubles du
comportement sexuel (homosexualité ou hypersexualité
pouvant aller jusqu'à la prostitution) car leur
corps a été renié, humilié, en "libre service" et
ces victimes n'arrivent plus à se le réapproprier.
En outre, le viol peut interrompre la construction
psycho-sexuelle de l'enfant ou de l'adolescent,
surtout s'il a lieu avant la puberté, ce qui peut se
traduire par une sexualité compulsive ou au
contraire un rejet total de la sexualité. Si les
choses ne rentrent pas rapidement dans l'ordre, tu
dois consulter un psychologue.
Certaines victimes peuvent éprouver du plaisir
durant un viol et ressentent d'autant plus de
culpabilité et d'incompréhension. Elles deviennent
alors souvent incapables d'éprouver du plaisir
ultérieurement lors d'un rapport sexuel consenti,
car leur corps n'ayant pas compris qu'elles
n'étaient plus en danger, se bloque désormais et
refuse de se laisser aller. Dans le film, "le
silence des églises", l'adolescent devient "accro" à
ce plaisir malsain, il est totalement sous l'emprise
de son bourreau et cela lui procure un profond
dégoût et un terrible mal de vivre et en même temps
il a très peur d'être rejeté par lui. Arrivé à l'âge
adulte, détruit mais dégagé de son emprise
manipulatrice, il revient pour le tuer. On comprend
bien tout le sordide et toute l'horreur psychique
dans laquelle la petite victime est plongée.
Il est important de dire à ton amoureux que tu as
été violée pour 2 raisons : la première est que tu
peux avoir des réactions bizarres, des mouvements de
rejet qu'il peut mal interpréter s'il n'est pas
informé. La seconde, la plus importante, est qu'il
doit tenir compte de ton traumatisme en évitant tout
geste brusque ou en voulant être trop pressé. Les
préliminaires, s'ils sont importants de manière
générale, surtout pour une femme, deviennent
indispensables et incontournables pour une personne
violée. Ton partenaire doit être très à l'écoute de
ton corps : s'il sent que tu te crispes d'un seul
coup, c'est qu'il a loupé une étape, il doit donc
faire marche arrière et ne surtout pas insister.
Seuls des gestes doux et tendres permettent au corps
de se détendre, de se relâcher et à l'esprit, de
retrouver de la confiance afin de pouvoir faire
l'amour agréablement. Vouloir aller à l'encontre de
ce principe, c'est prendre le risque de te crisper
et de rendre les choses désagréables voir
douloureuses, et à force, sans savoir pourquoi et
sans même faire le lien, car les dégâts causés sont
inconscients, tu finirais par prendre ton
partenaire en horreur.
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Pour conclure
cette rubrique psychologique, je dirai que la
seule personne que tu dois penser à protéger, c'est
toi même.
C'est aux adultes de te protéger et non le
contraire. Ce qu'il t'est arrivé est lié au fait
qu'ils ont grandement faillit dans leur mission de
protection et ce n'est pas à toi à supporter les
conséquences qui découleraient d'un tel manquement.
D'autant qu'avec le temps et le recul, on s’aperçoit
que ces personnes que l'on a cherché à protéger et
préserver à tout prix, au détriment de notre propre
équilibre, n'en valaient pas la peine et n'éprouvent
pas le quart de nos scrupules. Le violeur, au mieux
ne reconnaîtra jamais les faits, au pire dira que
c'est toi qui l’as provoqué ou que tu étais
consentante. Il est également totalement illusoire
d'attendre de lui un pardon ou une explication car,
d'une part cela serait remettre ton salut entre ses
mains (en l'occurrence des mains très
malveillantes), et d'autre part, même s'il est
intelligent, il n'a pas la même structure psychique
que toi, d'autant que les pervers sont totalement
imperméables aux sentiments d'empathie, de
compassion et de culpabilité.
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L'Association Peau d'âne

Peau
d’âne est une association loi 1901 reconnue d'intérêt général par l'administration fiscale, visant à informer et soutenir les mineurs victimes de violences sexuelles et leur famille, pour les aider à sortir de leur isolement.
Peau
d’âne propose un soutien et des réponses à tes questions par mail, mais aussi des cercles de parole : parole-viol-gap.blogspot.com.
Peau d’âne c’est aussi des témoignages : tu peux nous laisser le tien à publier de manière anonyme ou via la page facebook de l’association peau d’âne et ainsi échanger avec des personnes ayant vécu une histoire similaire à la tienne, afin de favoriser l’entraide.
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