Viol sur mineur

Je ne suis ni psychologue, ni une experte en victimologie, mais je suis juriste et j'ai une histoire à raconter qui peut être similaire à la tienne : j’ai crée ce site et cette association car j’ai moi-même été victime de viol durant mon adolescence et souhaite transmettre mon expérience personnelle et professionnelle aux victimes. Parce que l'éducation est l'arme la plus puissante pour changer le monde.

 
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Laetitia

     
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Impact psychologique

  •   Y a-t-il eu viol si ton agresseur n'a pas été violent ?

La violence ou la menace physique ne sont pas nécessaire pour que les faits soient qualifiés de viol ou d'agression sexuelle, elle est même très rarement utilisée. La plupart du temps le violeur agit par surprise, chantage, menace verbale, emprise, manipulation ou contrainte. D'ailleurs, 80 % des viols sont commis sans violence physique par un membre de la famille (père, frère, cousin, oncle) ou un membre de l'entourage (professeur, éducateur, ami, petit ami). Lorsqu'il y a un lien de parenté, on parle d'inceste.

Le viol touche tous les milieux sociaux-professionnels, y compris les plus élevés. En dehors des rares cas de viols commis par de dangereux psychopathes ou des cas sociaux, le profil type du pédophile est "le bon père de famille" au sens juridique, c'est à dire un homme au dessus de tout soupçon : un homme intelligent, apprécié de tous, l'air tout à fait équilibré, qui inspire respect, sympathie et confiance. Il n'est pas forcément beau mais c'est souvent un séducteur charismatique. Il réussi à s'infiltrer dans la cellule familiale qui lui accorde une telle confiance qu'elle n'hésite pas une seconde à lui confier son enfant, qui est lui-même sous l'emprise et sous le charme de sa personnalité. S'il en était autrement, personne ne lui confierait des enfants. C'est en réalité un pervers et un dangereux manipulateur et tous tombent des nues en apprenant la vérité. Parfois, la famille et les amis sont dans le déni, tant cela leur parait impossible d'envisager un homme si respectable et si merveilleux comme un monstre.

 
  •  Le sentiment de honte et de culpabilité et la difficulté d'en parler.

La honte et la culpabilité, mais aussi l'ambivalence et l'incompréhension sont des sentiments qui ne quittent jamais la victime car malgré les viols et la souffrance qu'il nous inflige, il est naturel de continuer à éprouver de l'affection ou de l'amour pour son bourreau et ne pas vouloir qu'il se retrouve en prison « par notre faute ». On se retrouve alors tiraillé par des sentiments contraires qui nous dépassent : d'un côté, on voudrait que les viols cessent mais de l'autre, on a terriblement peur de le dénoncer ; peur de ne pas être cru ou pire encore, d'être rendu responsable de ce viol, d'autant qu'après, on devient rebelle, asocial, on se met à faire n'importe quoi et face à notre respectable violeur, on a peur d'avoir perdu toute crédibilité. Et surtout, on se dit que si on parle, on risque de faire éclater la famille, provoquer un divorce, pire encore, de l'envoyer en prison et ainsi de victime on deviendrait bourreau...impensable !

Cet amour incompréhensible, paradoxal et ce désir de protéger l'agresseur rappelle le syndrome de Stockholm, qui a pu être observé à de nombreuses reprises : les victimes de prise d'otage ou d'enlèvement vont s'interposer entre les truands et les forces de l'ordre, puis, une fois libérées, prendre leur défense en refusant de témoigner contre eux, et iront même les voir en prison comme s'il s'agissait d'amis ! Le syndrome de Stockholm correspond à un aménagement psychologique d'une situation hautement stressante, dans laquelle la vie de l'agressé (otage, victime) est en danger. L'apaisement de leur angoisse est trouvé dans l'identification à l'agresseur. C'est pourquoi désormais les otages sont soigneusement mis à l'écart, parfois pendant plusieurs jours, pour une "reprise en main" et éviter le développement de ce syndrome. Traditionnellement, on utilise le terme de syndrome de Stockholm pour les victimes de prise d'otage ou d'enlèvement, mais je pense qu'on peut légitimement l'étendre aux mineurs victimes de viol, du moins tant qu'elles restent sous l'emprise de leur pédophile. A ce syndrome peut se rajouter le complexe d’œdipe qui consiste pour les petites filles à désirer inconsciemment, coucher avec leur père et tuer leur mère. Si ce sentiment est tout à fait banal et légitime, en revanche, il n'est pas question pour l'adulte de céder, au risque de créer un grave traumatisme chez la jeune fille, surtout si elle n'a pas encore atteint la maturité sexuelle, malgré parfois des apparences trompeuses.

On mesure bien toute la complexité de la relation qui se crée entre la victime et son agresseur. Et c'est cela qui est profondément destructeur : car ce qui est terrible quand on est victime, c'est qu'on pressent bien que notre attitude et notre ressenti ne correspond pas à ce qu'il devrait être objectivement, c'est ce qui nous plonge dans l'incompréhension, la honte, la colère contre nous même et la culpabilité. En réalité, on s'invente une histoire d'amour pour rendre la situation supportable. Le pervers est intelligent et fin stratège : il met tout en œuvre pour nous faire croire à cette histoire. Il se sert de notre malléabilité, notre crédulité d'enfant ou d'adolescent pour nous faire croire n'importe quoi et ainsi faire de nous son objet sexuel.

Un joli film montre merveilleusement bien ce sentiment de paradoxe et d'ambivalence ressenti par la victime face à son violeur : « le silence des églises » avec Robin Renucci et Robinson Stévenin. Lorsqu'on regarde ce film, vu de l'extérieur à l'âge adulte, la manipulation perverse de l'agresseur saute aux yeux et nous met mal à l'aise, mais lorsqu'on est un enfant ou un adolescent, et qu'on vit cela de l'intérieur, on se sent tout naturellement complice et coupable, alors on ne peut que se taire et avoir honte. Ce film plein de tact et sans fausse note, décrit parfaitement la réalité.

C'est toute cette culpabilité, cette honte, ce secret, ce tabou qui entoure le viol qui en fait une blessure si particulière, si difficile à avouer et donc à cicatriser et qui nous empêche de parler et de porter plainte : seulement 10% des victimes parviennent à porter plainte.

 

  •  L'absence de réaction de la victime :
     ne pas confondre consentement et état de sidération

Pourquoi cette absence de réaction ? La victime ne réagit pas, ne se défend pas car le viol crée un état de choc : le cœur se met à battre très vite, si vite que le cerveau, incapable de gérer tant de stress « débranche », il crée un court circuit dans ta tête et cela fait comme si tu n'étais plus là. Cet état est bien connu des médecins et psychologues : il s'appelle l'état de sidération. La victime n'a plus de sensation et forcément plus aucune réaction. Elle a alors un sentiment d'irréalité et devient comme spectatrice (en psychologie cet état s'appelle la dissociation). La sidération est un blocage total qui protège de la souffrance en la distanciant et en la bloquant. Voilà pourquoi il est impossible de réagir, mais cette absence de réaction ne doit en aucun cas être assimilée à un consentement. Plus tard en y repensant, la victime "oubli" cet état de sidération, elle ne retient que cette détestable sensation de s'être laissé faire et de fait, se sent complice, ce qui crée un sentiment de culpabilité et d’incompréhension.

Ce n'est pas parce que tu ne réagis pas que cela donne le droit à ton agresseur de te violer. Pour t'en persuader, prends l'exemple des enfants battus : bien souvent les enfants battus se laissent martyriser sans réagir (pire encore, ils aiment leurs parents et pensent qu'ils ont mérité leur châtiment car dans leur tête, les parents sont bons et n'agissent que pour leur bien). Pour autant, leur absence de réaction autorise t-elle la maltraitance ? Malheureusement, tous les parents ne sont pas des gens bons et bienveillants et personne n'a le droit de maltraiter un enfant, ni de le violer. Aucune raison, aucune excuse ne peut justifier un tel acte.

Être confronté à des sentiments aussi troubles et contradictoires, à l'âge où tu es en pleine construction de ta personnalité peut provoquer un cataclysme, un raz-de-marée dévastant tout sur son passage. C'est pourquoi les conséquences psychologiques et les séquelles sont aussi traumatisantes et destructrices.

 

  •  Les conséquences psychologiques : le stress post-traumatique.

Le viol n'est pas uniquement un rapport sexuel non consenti, c'est surtout un broyeur psychologique qui détruit tout sur son passage : ton insouciance, ta joie de vivre, tes rêves et même ta personnalité. Beaucoup de gens minimisent la gravité du viol, or je rappelle qu’il s'agit d'un crime d'un point de vue judiciaire, suite auquel certaines victimes se suicident.

L'état de sidération ne concerne pas uniquement les victimes de viol. Il concerne également les victimes de guerre, d'agression ou d'accident. Dés lors que le stress devient insupportable au point de faire « disjoncter » le cerveau, il y a état de sidération. Si cet état est bien utile sur le moment car il te sauve la vie en évitant la crise cardiaque, le problème c'est qu'en « disjonctant », le cerveau ne traite pas l'information qui reste ainsi piégée en l'état dans le subconscient. Cela aura pour conséquence de faire revivre à la victime encore et encore le calvaire de son viol, soit sous forme de flash-back, soit en revivant uniquement le sentiment d’extrême angoisse éprouvé à ce moment là, suivit de l'état de dissociation, sans pour autant rattacher cette sensation au viol. C'est le stress post-traumatique qui a des répercussions psychologiques très graves et entraîne un ou plusieurs des symptômes suivants : repli sur soi pouvant aller jusqu'au mutisme, sentiment d’extrême angoisse, spasmophilie, dépression, sentiment d'irréalité (dissociation), troubles du comportement, comportement violent et agressif envers les autres ou envers soi même pouvant aller jusqu'à l'automutilation ou la tentative de suicide, comportement dangereux, alcoolisme ou toxicomanie, anorexie ou boulimie, maladies somatiques comme des douleurs ou maladies de peau. Le corps s’exprime par la maladie qui n'est autre que le "mal-à-dire" : à défaut de mots, le corps utilise les maux pour le dire.

Voilà pourquoi la victime va si mal à la suite d'un viol sans forcément comprendre pourquoi elle va si mal, ni relier cela à son agression, surtout si elle n'a pas conscience que c'est un viol (le déni) ou n'en n'a pas le souvenir. Cet état va perdurer jusqu'à que l'information soit enfin traitée par le cerveau, c'est-à-dire sortir du subconscient pour devenir conscient. Cela peut durer de nombreuses années, c'est pourquoi il est ESSENTIEL de suivre une psychothérapie ou de consulter une association d'aide aux victimes pour ne pas laisser le mal s'enkyster et pour exorciser l'agression et son cortège de symptômes (voir liste des associations d'aide aux victimes en liens).

Si l’entourage constate un brusque changement d’attitude : un repli sur soi chez un enfant habituellement agité, ou à l'inverse un comportement agressif chez un enfant doux, cela peut être symptomatique d'une souffrance intérieure, voir d'une maltraitance (pas nécessairement de nature sexuelle). La connaissance de tels faits impose, bien entendu, de les dénoncer auprès de l'aide sociale à l'enfance ou de la justice. Si un adulte reçoit la confession d'un enfant ou un adolescent, il faut qu'il prenne conscience de l'effort et du courage que cela lui a demandé et de la marque de confiance dont il fait l'objet et à laquelle il doit se montrer digne. Ainsi il est très important de ne pas remettre sa parole en doute, le traiter de menteur, minimiser les faits ou pire encore le culpabiliser, il faut au contraire l'écouter attentivement, prendre sa parole au sérieux en lui disant : "je te crois et je vais tout faire pour que cela s'arrête".

L'association reçoit beaucoup de mails et de témoignages : presque toutes les personnes qui font appel à nous sont des adultes, ce qui démontre à quel point la période de déni peut être longue. Le déni c'est ne pas vouloir croire en l'évidence ou l'enjoliver, un peu comme si tu mettais un joli voile rose sur la réalité qui la déformait en la rendant plus supportable (il est tellement plus commode de se représenter une histoire d'amour plutôt qu'un viol, d'autant que le pervers-manipulateur a tout fait pour t'en persuader et t'endormir avec de belles paroles !). De temps en temps tu soulèves le voile, tu as un éclair de lucidité mais la réalité est si sordide, si insoutenable que vite tu remets ton voile. Cette vérité, même si elle est dure à entendre n'en n'est pas moins nécessaire, car malheureusement enjoliver la vérité n'empêche pas les symptômes de stress post-traumatique, bien plus difficile à soigner en période de déni, car si ton esprit n'a pas compris ce qu'il se passait, ton corps lui a bien compris et peut réagir violemment.

Enfin, beaucoup d'internautes nous disent : "je ne peux pas porter plainte car j'ai pris de la drogue ou de l'alcool, j'ai une sexualité débridée ou bien encore j'ai fais un séjour en hôpital psychiatrique et on ne me prendrait pas au sérieux, on penserait que je suis dévergondé et ma plainte ne serait pas entendue". Ce que tu penses être une faiblesse dans ton dossier est au contraire la preuve d'un état de stress post-traumatique. Ce comportement est la conséquence du viol et non la cause. Les expert-psychiatres, s'ils sont compétents ne s'y tromperont pas et ne te jugeront pas (dans le cas contraire c'est qu'ils n'ont rien compris, et il serait préférable qu'ils changent de métier !).

 

  •   Les conséquences sur le plan sexuel

Il est parfaitement possible d'avoir une vie sexuelle épanoui après un viol car il n'y a aucune comparaison possible entre une étreinte amoureuse, qui est un acte d'amour, d'échange sensuel plein de respect et de tendresse, avec un viol qui est tout le contraire, c'est-à-dire un acte de violence ou d'abus de pouvoir visant à renier totalement la personnalité de l'autre pour l’assujettir à ses propres désirs. Cela serait comme vouloir comparer l'offrande d'un cadeau avec un vol ou un cambriolage ! Pour le pervers, l'autre n'est pas un individu pensant et ressentant, c'est un simple objet qu'il peut s'approprier comme bon lui semble.

Cependant, il est possible de passer par une période difficile, parfois juste après le viol, parfois des années plus tard, ce qui rend le lien moins évident. Il est possible d'avoir des flash-back en plein milieu de l'acte, ce qui empêche de poursuivre, mais d'autre fois, c'est le corps qui parle et là le lien est très difficile à faire, surtout si cela survient des années après. Ainsi, il est possible que le vagin se contracte au point de se verrouiller totalement ou partiellement malgré le désir, ce qui rend un acte sexuel absolument impossible. C'est le vaginisme, qui est extrêmement douloureux et dont l'origine est dans ce cas, liée au traumatisme du viol. Plus rarement, certaines personnes ont des troubles du comportement sexuel (homosexualité ou hypersexualité pouvant aller jusqu'à la prostitution) car leur corps a été renié, humilié, en "libre service" et ces victimes n'arrivent plus à se le réapproprier. En outre, le viol peut interrompre la construction psycho-sexuelle de l'enfant ou de l'adolescent, surtout s'il a lieu avant la puberté, ce qui peut se traduire par une sexualité compulsive ou au contraire un rejet total de la sexualité. Si les choses ne rentrent pas rapidement dans l'ordre, tu dois consulter un psychologue.

Certaines victimes peuvent éprouver du plaisir durant un viol et ressentent d'autant plus de culpabilité et d'incompréhension. Elles deviennent alors souvent incapables d'éprouver du plaisir ultérieurement lors d'un rapport sexuel consenti, car leur corps n'ayant pas compris qu'elles n'étaient plus en danger, se bloque désormais et refuse de se laisser aller. Dans le film, "le silence des églises", l'adolescent devient "accro" à ce plaisir malsain, il est totalement sous l'emprise de son bourreau et cela lui procure un profond dégoût et un terrible mal de vivre et en même temps il a très peur d'être rejeté par lui. Arrivé à l'âge adulte, détruit mais dégagé de son emprise manipulatrice, il revient pour le tuer. On comprend bien tout le sordide et toute l'horreur psychique dans laquelle la petite victime est plongée.

Il est important de dire à ton amoureux que tu as été violée pour 2 raisons : la première est que tu peux avoir des réactions bizarres, des mouvements de rejet qu'il peut mal interpréter s'il n'est pas informé. La seconde, la plus importante, est qu'il doit tenir compte de ton traumatisme en évitant tout geste brusque ou en voulant être trop pressé. Les préliminaires, s'ils sont importants de manière générale, surtout pour une femme, deviennent indispensables et incontournables pour une personne violée. Ton partenaire doit être très à l'écoute de ton corps : s'il sent que tu te crispes d'un seul coup, c'est qu'il a loupé une étape, il doit donc faire marche arrière et ne surtout pas insister. Seuls des gestes doux et tendres permettent au corps de se détendre, de se relâcher et à l'esprit, de retrouver de la confiance afin de pouvoir faire l'amour agréablement. Vouloir aller à l'encontre de ce principe, c'est prendre le risque de te crisper et de rendre les choses désagréables voir douloureuses, et à force, sans savoir pourquoi et sans même faire le lien, car les dégâts causés sont inconscients, tu finirais par prendre ton partenaire en horreur.

 

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Pour conclure cette rubrique psychologique, je dirai que la seule personne que tu dois penser à protéger, c'est toi même. C'est aux adultes de te protéger et non le contraire. Ce qu'il t'est arrivé est lié au fait qu'ils ont grandement faillit dans leur mission de protection et ce n'est pas à toi à supporter les conséquences qui découleraient d'un tel manquement. D'autant qu'avec le temps et le recul, on s’aperçoit que ces personnes que l'on a cherché à protéger et préserver à tout prix, au détriment de notre propre équilibre, n'en valaient pas la peine et n'éprouvent pas le quart de nos scrupules. Le violeur, au mieux ne reconnaîtra jamais les faits, au pire dira que c'est toi qui l’as provoqué ou que tu étais consentante. Il est également totalement illusoire d'attendre de lui un pardon ou une explication car, d'une part cela serait remettre ton salut entre ses mains (en l'occurrence des mains très malveillantes), et d'autre part, même s'il est intelligent, il n'a pas la même structure psychique que toi, d'autant que les pervers sont totalement imperméables aux sentiments d'empathie, de compassion et de culpabilité.

 

 

 

L'Association Peau d'âne

peau dane

Peau d’âne est une association loi 1901 reconnue d'intérêt général par l'administration fiscale, visant à informer et soutenir les mineurs victimes de violences sexuelles et leur famille, pour les aider à sortir de leur isolement.

Peau d’âne propose un soutien et des réponses à tes questions par mail, mais aussi des cercles de parole : parole-viol-gap.blogspot.com.

Peau d’âne c’est aussi des témoignages : tu peux nous laisser le tien à publier de manière anonyme ou via la page facebook de l’association peau d’âne et ainsi échanger avec des personnes ayant vécu une histoire similaire à la tienne, afin de favoriser l’entraide.  


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